Space is the Place

Performance le 20 juin à 20h30

Dans une précédente aventure, la Ghost Army avait tenté de rejoindre en radeau la principauté de Sealand, micro nation située au milieu de la Manche. Dans un récent épisode, elle avait déployé un tank gonflable afin de revendiquer la puissance de l'art et du récit dans l'histoire géo-politique. Ces derniers mois, l’armée fantôme avait carrément construit des signaux lumineux sur le toit des théâtres afin d’interpeller les citoyens et les politiques sur l’urgence de repenser le monde d’après.

Dans ce nouvel opus, la petite communauté d’artistes poursuit l’exploration de territoires toujours plus utopiques. Avec ses modestes moyens de production, le collectif tentera, cette fois, de construire une fusée dans le cadre d’un ambitieux chantier participatif.
Leur mission n’aura qu’un but : Rappeler le caractère universel de l’espace qui, selon les Nations-Unies, peut être exploré et utilisé librement par tous sans aucune discrimination, dans des conditions d’égalité et conformément au droit international. Ce vaisseau spatial sera donc l’occasion de faire fuser cette question fondamentale : « Dans un contexte où le secteur culturel est malmené, si les artistes ne sont plus les bienvenus sur terre, alors leur place n’est-elle pas dans le cosmos ? »

Rencontre atypique entre une Installation dans l’espace public et une performance, à la fois solennelle, musicale et pyrotechnique. A cet effet, d’ailleurs, une cérémonie de mise à feu sera organisée publiquement où chacun sera invité, selon son désir, à rejoindre le collectif dans la cabine de pilotage. Ensemble, ils pourront explorer l’infini d’un territoire débarrassé des aliénations imposées par les industries, les gouvernements et les armées.

Avec

Emilienne Tempels, Cécile Maidon, Isabelle Bats, Sandrine Nicaise, Boris Dambly et Thymios Fountas

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